Depuis 2003, notre Club œuvre au SENEGAL pour aider les populations rurales et pour promouvoir la scolarité et l’éducation des enfants, à travers trois actions phares :

Cette action internationale de notre Club lui a valu l’attribution de la « PALME D’OR » en 2021 pour récompenser la meilleure action humanitaire des LIONS CLUBS de FRANCE.

BILAN  2003 A 2023:

Ces résultats n’ont pu être obtenus, sur un aussi long terme, que par l’engagement sans faille de notre Club et de son Equipe « Sénégal au cœur », mais aussi grâce à la générosité, constante et renouvelée, de tous ceux, Particuliers nombreux, Entreprises mécènes, Instituts d’éducation et Fondations qui nous ont aidés. Nous les remercions tous pour leur collaboration et leur fidèle engagement.

• Un Projet innovant en 2003 intitulé «  PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE NDIOUDIOUF POUR 2 000 PLANTATIONS AU SENEGAL »»
• L’Objectif : Offrir à chaque petit paysan du pays Sérère (Triangle THIES/MBOUR/FATICK) une plantation de 80 arbres fruitiers (40 manguiers et 40 anacardiers pour la production de noix de cajou) pour leur permettre d’augmenter de manière substantielle et pérenne leurs revenus.
• Un procédé original : La gaine IRRIGASC (photo de la gaine) qui permet d’accompagner en milieu quasi désertique le démarrage de chaque plant d’arbre en maintenant une humidité constante en contact direct avec le système racinaire
• Une méthode de plantation rigoureuse (photo) avec une pédagogie de formation et d’accompagnement des agriculteurs
• Un résultat efficace et probant: la croissance des arbres est rapide et les premières productions apparaissent à partir de 18 mois (anacardiers) ou 3 ans (manguiers).
• Les enfants peuvent aller à l’école et ils sont mieux nourris et mieux soignés.

• Survol historique

La 1^ère plantation a été réalisée en 2003.

Aujourd’hui (2023), 1690 plantations ont été réalisées (photo alignement d’anacardiers – photo alignement de manguiers – photo de « pomme cajou » – photo de grappes de mangues – photo de marché rural avec étal de mangues -)

Autant de familles sorties de l’extrême pauvreté (famille moyenne = 10 personnes)

Le Sénégal vit une explosion démographique très importante : 3 millions d’habitants en 1960 – 18,5 Millions d’habitants en 2023

L’ETAT n’arrive pas à faire face au rythme de croissance des populations jeunes.

Beaucoup de villages importants dans la région de FATICK, la plus pauvre du Sénégal,  n’ont pas d’école en milieu rural.

2-1- CONSTRUIRE DES ECOLES

• La démarche originale du CLUB: Enquêter pour entrer en contact avec les responsables des villages ne possédant pas d’école – Sélectionner – Discuter – Valider chaque projet d’Ecole ( photos des autorités villageoises – de directeurs d’école – de visites de terrain des équipes Lions-Club et Fondation Jeankerber
• Le projet de base  d’une Ecole Elémentaire ( ou Primaire): 2 bâtiments de 3 classes – 1 bloc sanitaires garçons et filles – 1 bloc administratif – 1 clôture – 1 branchement Eau sur le réseau local ou un puits
• Le chantier de construction: 1-L’approvisionnement du chantier –2- Le Démarrage du chantier 3– les bâtiments sortent de terre -4- Les toitures se mettent en place -5- Les peintures
• L’inauguration de l’Ecole, moment très important dans la vie d’une communauté rurale: l’accueil – les personnalités – les discours – les danses – les saynètes – Les discours – la remise des cadeaux – le dévoilement de la plaque d’inauguration – le déjeuner des invités – le départ, moment émouvant
• La diversité des projets : Jardins d’Enfants – Ecoles Primaires – Collèges – Lycées – 1^ère Ecole en 2007 – En 2023 : 38 Institutions scolaires pour 13 000 enfants scolarisés
• Résultats : Dans tous les villages où nous avons construit une Ecole, la quasi totalité des enfants – garçons et filles – va à l’Ecole et les performances scolaires sont rapidement au rendez-vous sans exception.

2-2-  CREER DES BIBLIOTHEQUES POUR DEVELOPPER L’INTELLIGENCE ET LA CULTURE DES JEUNES

• Les livres scolaires sont en général fournis par l’Etat. Par contre, les bibliothèques de culture générale sont très rares au Sénégal car les livres coûtent très cher.
• Les normes d’importance : Jardins d’enfants : 1 000/1 500 livres – Ecoles Primaires : 2 000/3 000 livres – Collèges : 7 000/8 000 livres – Lycées : 12 000/14 000 livres ( photos à réunir)
• En 15 ans , 80 bibliothèques ont été créées pour 525 000 livres expédiés par container depuis la France après récolte, tri et conditionnement.
• Des missions humanitaires Jeunes Etudiants pour informatiser les Bibliothèques des Collèges et des Lycées

2-3- UNE EXPERIENCE D’ANIMATION ET D’EDUCATION JEUNES EN MILIEU URBAIN : LA MAISON DES JEUNES DE PIKINE (1 000 Jeunes Inscrits)

• PIKINE (1 million d’habitants) dans la grande banlieue de DAKAR avec très peu d’équipements de loisirs pour les Jeunes
• La Maison des Jeunes de PIKINE (photos) – 1 salle grande de conférences – concerts et projection cinéma (location pour mariages) + 1 bibliothèque + 1 médiathèque + 1 salle de cours d’informatique + 1 salle de réunion pour associations et équipes de jeunes. Des animations nombreuses.
• L’animation sportive : Un terrain multi-sports et une Ecole de Basket
• Une mission humanitaire annuelle pour Jeunes Etudiants

3-1- LE CHOIX DES FEMMES COMME VECTEUR DE DEVELOPPEMENT EN MILIEU RURAL

• Le statut humain de la femme sénégalaise en milieu rural : La polygamie est encore largement pratiquée – la soumission de la femme et la domination de l’homme sont de droit coutumier – Il n’y a pas d’autonomie financière des femmes – l’épouse est souvent asservie par la famille de son mari
• Les objectifs : 1 – donner la possibilité aux femmes d’acquérir leur autonomie financière et ainsi de pouvoir mieux nourrir, mieux soigner  et mieux éduquer leurs enfants.  2-permettre aux femmes de s’affirmer, de prendre des responsabilités, de développer leur savoir-faire et leurs qualités personnelles de créativité, d’initiative, de débrouillardise et donner envie aux autres femmes de réussir leur vie au travers de la création d’un micro-projet

3-2- Le PROJET «  RESEAU DE BANQUES DE MICRICREDITS DE MBOUR POUR 10 000 FEMMES

• Son organisation pyramidale : 1-Des Groupements villageois de Promotion Féminine (GPF) à la Base animés par les Soeurs de l’IMMACULEE ou « Soeurs bleues » -2- Des Groupements de Promotion Féminine regroupés au sein de Banques de Microcrédits -3- Des Banques regroupées au sein d’un Réseau contrôlé et animé par les Sœurs de l’IMMACULEE
• Le rôle des Sœurs de L’IMMACULEE : 1- Animer – Contrôler – Former les Responsables de Banque, les Bureaux des Groupements de Promotion Féminine (GPF)– 2- Développer des cours de formation pour toutes les Adhérentes  en vue de les inciter à diversifier les activités– 3- Développer le Réseau de Banques

3-3- LA DIVERSIFICATION DES ACTIVITES

• Le petit commerce général : C’est l’activité la plus recherchée car elle demande peu d‘investissements et le rapport est presqu’immédiat. Il s’agit de la « boutique » de village ou de quartier
• Les activités d’élevage : volailles – petit bétail – porcs
• Les activités agricoles : plantations de « bissap » ou de plantes amères – Cultures maraîchères- etc…
• Les activités d’artisanat ou de transformation : fabrication de savons, d’huile, de jus de fruits, de tissus…petit artisanat …etc…

3-4- LES RESULTATS

• 1^ère banque en 2013 – 26 banques en 2023 pour 7 596 femmes financièrement accompagnées
• Un taux de satisfaction de la part des femmes de 97%

Pour mémoire : 1 femme = 1 famille = 10 personnes